Long séjour à l’étranger, voyage autour du monde, nomadisme… Au cours de telles aventures, le besoin peut se faire sentir d’avoir une voiture ou tout autre engin motorisé. Seulement, acheter un véhicule en dehors de son pays d’origine oblige à respecter certaines règles, à fournir des documents spécifiques, à payer des taxes…
Pour éviter les mauvaises surprises et autres sorties de route, voici un article qui vous explique comment acheter un véhicule en étant expatrié ou nomade.
Si beaucoup de globe-trotteurs traversent les frontières avec leur véhicule, cette solution n’est pas toujours la mieux adaptée au regard des lourdes démarches administratives et des frais à payer pour voyager dans le monde avec sa voiture ou son camping-car. Aussi certains font-ils le choix d’acheter leur véhicule à l’étranger.
Cependant, posséder une voiture dans un autre pays que le sien requiert de connaître quelques règles.
De manière générale, pour acheter un véhicule dans un pays quel qu’il soit, il faut disposer d’un permis de conduire local ou international.
En outre, en fonction des pays, la réglementation peut imposer d’être domicilié sur place pour obtenir un certificat d’immatriculation – c’est notamment le cas en France, où la loi oblige à disposer d’une adresse française pour établir une carte grise.
D’autres formalités peuvent être instaurées concernant l’achat de véhicule pour les non-résidents, le transit d’un pays à un autre ou encore le transfert de propriété à l’international. Pour acheter une voiture dans un pays où l’on ne réside pas sans risque d’être confronté à de mauvaises surprises, mieux vaut bien se renseigner, au préalable, auprès de structures compétentes comme les consulats.
Enfin, on vous conseille vivement de vérifier la validité de votre assurance auto à l’étranger ou de souscrire une assurance spécifique afin de bénéficier de toutes les prises en charge au moindre accrochage.
En plus de ces obligations et recommandations, notez que des taxes s’appliquent lors de l’achat de voiture à l’étranger.
Les règles concernant l’achat de véhicule par des non-résidents varient donc d’un pays à un autre. Par exemple, pour acheter un véhicule au Canada, il faut obligatoirement passer par la SAAQ, présenter un permis de conduire canadien ou international, régler une taxe de vente si le véhicule est d’occasion, payer des frais d’immatriculation… De plus, certaines provinces canadiennes exigent un permis de conduire canadien pour souscrire une assurance auto.
Aux États-Unis aussi, une taxe de vente ainsi que des frais d’immatriculation s’ajoutent au prix d’achat.
Pour acheter une voiture en Thaïlande et l’enregistrer en son nom propre, il faut disposer d’un certificat de résidence délivré par les services de l’immigration.
En plus des frais à payer et des règles à respecter pour acheter un véhicule en étant expatrié ou nomade, il y a des documents indispensables à récupérer. En tant qu’acheteur, vous devez impérativement disposer du certificat d’immatriculation du véhicule, d’un contrat de vente ou d’une facture et du carnet de garantie.
Pour les véhicules achetés dans l’UE, on pense à demander le certificat de conformité communautaire qui évite les formalités pour le retour en France.
Justement, pour les expatriés et nomades qui envisagent un retour en France avec un véhicule acheté à l’étranger, il faut parfois prévoir :
Si vous devez acheter un véhicule à l’étranger en tant qu’expatrié ou nomade, nous vous recommandons vivement de payer par virement bancaire ou avec un compte bancaire international. Ces deux solutions de financement permettent de limiter les frais tout en assurant la sécurité du paiement.
Pour les expatriés qui possèdent un compte bancaire sur place, le chèque de banque est une autre solution pour acheter sa voiture à l’étranger.
En fonction des pays et des prix, sachez par ailleurs que la location de véhicule sur une durée déterminée peut être plus pratique et économique pour disposer d’une voiture sur place.
